Dans cette perspective, osons une question fondamentale : dans quel état voulons-nous que les détenus sortent de prison ? Voulons-nous libérer des personnes sous tension, déstructurées, déresponsabilisées comme autant de potentielles bombes à retardement ? Ou voulons-nous, a contrario, accueillir des citoyens susceptibles de se réinsérer pleinement dans notre société ?
Le secteur de l’aide aux détenus et aux justiciables de Bruxelles publie un communiqué suite aux grèves dans les prisons. Celui-ci a été publié dans les pages de la Libre Belgique du 20 mai 2016.